Lettre à J*…

« Bourreau de son cœur il l’a été, mais elle le sait elle doit tenter de l’oublier. Juste pour se rassurer, le cœur lourd, elle essai…

Elle aurait souhaité être celle qui occupe ses pensées, celle qu’il ne pourrait pas oublier, celle qui surpasserait toutes celles qu’il a aimé. L’unique et la seule qui puisse être aimée. Mais elle le savait bien, cet amour n’était pas le sien.  

Malheureusement, elle a trop peiné. Abîmée, elle a parfois même imaginé qu’il la trompait avec ses pensées et cette vision maintenant lui donne envie de s’effacer.

Tous ces reproches accumulés ne faisaient pas d’elle sa Beauté et ont ruiné sa volonté.

Elle aurait pu se faire renverser, pour lui rien ne ce serait passé, il l’aurait ignoré…Ce n’est pas elle qui mérite cette considération émérite.

Elle pense qu’il a de la haine pour elle, la rebelle.

Un bébé, elle en a rêvé…maintenant elle doit cesser. Elle aurait voulu lui offrir le plus beau cadeau. Une petite fille dans un berceau. Elle aurait alors porté son enfant et peut-être son amour pour elle aurait été plus grand. Mais elle le sait, elle ne peut rivaliser avec celle qui lui a donné le premier.

Blessée elle l’a été, par ces paroles durement et violemment assénées, non méritées, détestées. Tels des boulets de canon elle entend encore ces sons la bousculer.

Etait-elle si nulle au point de vouloir rester dans une bulle. Une sorte de protection contre toutes ces agressions.

Elle l’a adoré plus que de raison, aimé avec passion et peu importe la décision elle a toujours de l’affection. Il gardera tel un poison un petit écrin dans son cœur. Est-ce un malheur ?

Alors comme tous les clichés télé démodés, lui, en Alain Delon et elle « sa blonde » bien-aimée, sans doute après dix années passées, elle saura lui dire, encore blessée « je n’ai jamais oublié lorsque nous nous sommes quittés»…

Elle devra alors se contenter, d’une petite amitié, à défaut de pouvoir se délecter, de son amour adoré.

Alors elle lui écrit, chaque jour de sa vie, ces quelques mots qui lui suffise à ne pas oublier ces bons moments passés. Elle a du mal à imaginer, qu’elle ne pourra plus lui parler.

Pourra-t-elle encore aimer ? Nul ne le sait… ».